
Maimouna Diallo, AJA au Comité Paris, dédie aux enfants de ce monde privés de leurs droits ce beau texte poignant qui s’achève sur une note d’espoir
Entre armes, larmes et flammes je suis muet
N’entends-tu pas les mitraillettes sur mon cœur en miettes
Fantômes, soldats, enrôlés, réfugiés, plusieurs de nos facettes
Ames pures, sans identité ni passeport de protection
Nié mon existence me rend illégal, je frôle l’aliénation
Tiraillé entre mon innocence, mon enfance sans direction
Songé à la guerre, la famille, l’asile, un beau parcours
D’enfants fantômes, enfants soldats, je prépare mon retour
Etre enregistré pour exister est mon seul recours
Paix envolée, désespoir installé, pourtant l’espoir est resté
Amour pur, espoir en l’humanité, la liberté sera retrouvée
Ignorance rompue, douleur en veille, avenir assuré
Xénophobie neutralisée, tu me découvres comme enfant de paix
Mouna